J’ai entrepris de vous faciliter l’utilisation de l’orthographe moderne. Aujourd’hui je reviens sur l’accentuation des voyelles et porte à votre attention le trait d’union.
L’accent grave ou aigu est ajouté sur les mots empruntés en suivant la prononciation. On écrit ainsi à capella, à contrario, artéfact, diésel, droit de véto, égo, média, pizzéria.
Les numéraux composés sont désormais reliés par des tirets : mille-cinq-cents, trois-millions-cinq-cent-quatre-vingts, quatre-milliards-trois-cents, cinquante-et-un-quart (51/4) mais cinquante et un quart (50 plus 1/4).
Nombre de mots perdent le trait d’union. Les mots formés avec contre et entre (contreplaqué, entrapercevoir), avec extra, infra, intra, ultra (extraterrestre, infrason, intraveineuse, ultraviolet mais extra-institutionnel), avec un élément savant (autoévaluation, hydroélectricité, microéconomie, socioculturel mais bio-industrie), avec des onomatopées ou expressions similaires (blabla, mélimélo), avec des termes francisés (lockout, statuquo mais music-hall).
Le trait d’union est ôté dans plusieurs composés avec bas, bien, haut, mal, mille et quelques autres (bassecour, bienêtre, entête, fairepart, hautparleur, millepatte), dans les composés formés de tout et d’un verbe (essuietout).
Pour les mots composés avec anglo-, franco-, demi-, ex- et néo le trait d’union est gardé. On écrit ainsi accent anglo-saxon, relations franco-russes, demi-journée, ex-mari, Néo-Canadien mais immigrants néocanadiens.





