— Le rédacteur du travail est identifié en page de titre; il en découle que les hypothèses avancées demeurent propres à l’auteur et que les pronoms personnels (je, nous) restent à éviter à moins que le rédacteur ne soit lui-même sujet d’expérience.
— Comme sujet à un verbe, le pronom indéfini on est suggéré (l’on peut aussi être utilisé).
— Les informations personnelles sur le processus qui a motivé, guidé ou mené à l’élaboration du travail concernent uniquement le rédacteur et se révèlent sans pertinence. Si l’auteur tient toutefois à les communiquer au professeur ou au lecteur autrement que par un courriel, les confiner en Préambule (avant l’introduction et après la table des matières).
— Les apostrophes au lecteur, les propos destinés à induire son jugement ou à orienter sa lecture sont déplacés; le lecteur doit demeurer implicite.
— Éléments de contexte à clarifier. Les rôles de rédacteur, de professeur (ou de directeur), de lecteur donnent le ton et influencent le style du projet.
— Éléments de contexte à clarifier. Les objectifs, les intentions définissent la portée du projet, soit qu’est-ce que l’on veut réaliser, à quelle fin.
— Éléments de contexte à clarifier. Le type de travail détermine le type de plan; s’agit-il d’une recherche, d’une étude, d’une analyse?
— Éléments de contexte à clarifier. L’étendue du travail, soit la définition de la problématique (les problèmes, les questionnements, les concepts, les théories, les hypothèses, les méthodes), concerne le fond (le sens).
— Éléments de contexte à clarifier. Les limites en temps, en espace, en couts cernent les contours du projet, délimitent son étendue.
— Éléments de contexte à clarifier. Le cadre de réalisation énumère les éléments, les événements qui y sont reliés et inscrit le projet comme étant unique ou faisant partie d’un ensemble.
— Éléments de contexte à clarifier. Le support de communication établit l’apparence; l’élaboration d’un site internet, d’un imprimé se réalise selon des principes qui diffèrent.
— La quête de pertinence. La recherche et la documentation consistent à accumuler des informations à propos d’une question, de les analyser afin d’obtenir réponse. Cela implique d’établir les faits (ce qui est connu et fait consensus), d’examiner des théories (en adoptant un point de vue rationnel) et d’élargir ses horizons (en raisonnant, en établissant des liens). L’abondance créative se révèle directement proportionnelle à la qualité de la recherche et à l’exhaustivité de la documentation. Autant le rédacteur en connait sur le sujet, mieux les liens conceptuels se noueront, plus la recherche, l’analyse, l’étude gagnera en pertinence.
— Définir l’étendue, les limites. Tout travail à communiquer commence par une recherche thématique d’informations. Les buts de cette quête sont de faire le tour du sujet, c’est-à-dire en préciser les angles d’approche, en ouvrir les perspectives, en définir l’étendue. L’internet est devenu l’outil incontournable pour ce travail de défrichage. Il ne s’agit pas ici d’une étude documentée mais d’une exploration d’éléments idéels qui vont faire naitre la cognition.
— L’approfondissement. Une documentation complète peut aussi s’enrichir d’une recherche virtuelle sur les sites de bibliothèques et de bases de données.
— L’articulation du texte. Consécutif à l’élaboration d’un cahier de travail, rédigé en fonction du contexte, le plan général consiste à esquisser les grandes lignes (l’articulation du texte) de l’analyse, de l’étude, de la recherche et en détailler l’ordonnancement.
— Par définition l’introduction se trouve au début du texte; un titre plus significatif que le mot même enrichit la lecture.
— (Introduction, première partie) Le sujet amené capte l’attention du lecteur et l’intéresse au contenu du travail. Des remarques d’ordre général sur le thème abordé, un bref rappel historique ou bien encore une interrogation qui a mené à l’élaboration composent cette partie.
— (Introduction, deuxième partie) Le sujet posé énonce la problématique (les problèmes, les questionnements, les concepts, les théories, les hypothèses, les méthodes) et transmet au lecteur les objectifs de la recherche, l’étude ou l’analyse, précise l’étendue du travail, ainsi que ses limites.
— (Introduction, troisième partie) Le sujet divisé annonce le plan du corps du texte afin de faire connaitre au lecteur les grandes lignes, les articulations générales du développement et leur ordonnancement.
— Éviter de dévoiler des conclusions dans l’introduction.
— Commencer l’introduction à partir d’une idée précise (au moins pas trop générale).
— Rédiger l’introduction au début du processus de création aide à définir et à structurer le propos mais certains préfèrent l’écrire à la toute fin.
— Ne pas délimiter les parties de l’introduction donne un texte fluide.
— Avec l’introduction commence la pagination chiffrée (à la page 1).
— L’introduction se situe en longueur autour de dix pour cent de la taille du texte.
— Le développement est composé de paragraphes sous-titrés ou non. Un paragraphe forme une unité logique.
— (Développement, première partie d’un paragraphe) L’introduction partielle peut comporter une mise en contexte, l’exposé succinct d’une idée, d’un problème.
— (Développement, deuxième partie d’un paragraphe) Le développement proprement dit traite de l’information, pose un raisonnement, élabore une argumentation.
— (Développement, troisième partie d’un paragraphe) La conclusion partielle met l’accent sur ce qui peut être déduit (conséquences logiques), induit (généralisation à partir de cas singuliers).
—Une abondance de sous-titres empêche une lecture fluide.
— Choisir de la problématique les éléments, les exemples, les liens pertinents à la recherche, à l’étude, à l’analyse.
— Traiter en un seul paragraphe (complet) une idée, un lien, une information, un raisonnement, un argument.
— Insérer un enchainement avec le paragraphe suivant altère la cohésion du texte, masque la structure, la conclusion partielle; à omettre.
— Éviter les sophismes (faux raisonnements logiques), les digressions (écarts par rapport au sujet traité).
— Par définition, la conclusion se trouve à la fin du texte; un titre plus significatif que le mot même enrichit la lecture.
— (Conclusion, première partie) Le résumé rappelle les objectifs du travail à communiquer, l’articulation du texte et reprend dans ses grandes lignes les résultats majeurs du développement.
— (Conclusion, deuxième partie) La synthèse rassemble les conclusions partielles du développement (en établissant des liens lorsqu’ils sont pertinents) et apporte réponse au questionnement énoncé en introduction. La synthèse fait office de bilan mais peut également mener à des propositions ou à des recommandations.
— (Conclusion, troisième partie) L’élargissement replace le travail dans son contexte et en ouvre les perspectives en proposant de nouveaux angles de recherche.
— Éviter les citations dans la conclusion.
— Ne pas ajouter en conclusion de considérations non abordées dans le développement.
— La conclusion est déterminante pour établir le jugement du lecteur.
—Ne pas obliger le lecteur à revoir certaines parties du développement pour comprendre le propos de la conclusion.
— Rédiger la conclusion à la toute fin de l’élaboration mais marquer le texte qui servira à sa rédaction au fur et à mesure de l’écriture.
— La conclusion se situe en longueur autour de quinze pour cent de la taille du texte.





